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Taxi Brousse 85

Oued Krâa : en route !

18 Novembre 2016 , Rédigé par Yves Pacteau Publié dans #Projet Oued Krâa

Une semaine après les navigateurs du Vendée Globe, c’est l’équipe de Taxi Brousse 85 qui s’élance vers les côtes africaines.
Depuis l’oasis de Tighmert, aux portes du Sahara Occidental, où nous faisons une journée de repos, voici un premier point après 2.800 kilomètres en cinq jours de route à travers la France, l’Espagne et le Maroc.

Mais tout d’abord, quelques images, tournées en hâte sur la route …

Dimanche 13 novembre 2016 :

A huit heures les trois véhicules et leurs cinq équipiers sont prêts pour le départ sur l’aire de Pierre Levée à Olonne. Nous avons réuni moins de spectateurs que le Vendée Globe mais la qualité est là : Alain Guichert, un soutien des premières heures, à défaut de pouvoir partir avec nous est venu nous encourager. Sympa !

Prêts pour le départ.

Prêts pour le départ.

Le temps est maussade, vivement le soleil marocain.

Nos frontières vendéennes sont vite atteintes …

Au revoir le 85 ...

Au revoir le 85 ...

Les kilomètres défilent : Pays basque, frontière espagnole … et pour finir Burgos atteinte vers 18 heures 30. Nous installons notre bivouac sur le parking d’un motel proche de l’autoroute où nous irons diner.

 

L’anecdote du jour : même si elle avance bien, la caravane ne va pas battre des records de vitesse : les véhicules sont lourdement chargés et deux d’entre eux tirent une remorque ou une caravane.

Et surtout, il y a les arrêts prostate : les vessies des cinq papys n’ont guère plus d’une heure et demie d’autonomie !

 

Tandis que nous roulons, un nouvel article est paru dans Ouest France. Le voici …

Ouest France du 13 novembre.

Ouest France du 13 novembre.

Lundi 14 novembre 2016 :

Après une nuit bercée par le passage des camions, nous nous réveillons tôt.

Il fait 7° et il tombe un léger crachin, pas la joie !

Mais progressivement nous allons trouver le soleil, la température grimpe régulièrement. Nous passons Caceres à 16° et atteignons Séville sous 28° ce qui est bien agréable. Cette fois nous dormons dans un camping et la douche est bienvenue après cette journée dans les voitures.

Apéro et pâtes sont au menu du soir. Le moral de la troupe est excellent.

Oued Krâa : en route !
Oued Krâa : en route !
Oued Krâa : en route !

L’anecdote du jour : déjà les premières petites maintenances sur les équipages. Un voyant qui s’allume, un fusible qui fond … heureusement il y a des bricoleurs dans l’équipe.

 

Mardi 15 novembre 2016 :

Bonne nuit au camping et réveil sous un beau soleil.
Notre seul petit problème est que, prêts pour le départ à 8 heures, nous devons attendre 9 heures pour régler le camping et partir !

A midi nous sommes sur le port d’Algeciras, billets en poche pour le bateau  de 14 heures qui, c’est classique, ne partira que vers 16 heures après un long embarquement de semi-remorques. Le vent souffle assez fort mais il n’y a pas trop de mer. Après pas mal d’attente devant Tanger Med où le bateau fait des ronds dans l’eau pour une raison qui nous échappe, nous débarquons et nous présentons à la Douane marocaine avec un peu d’appréhension vu notre chargement. Finalement nous tomberons sur un chef douanier compréhensif qui nous explique toutes les procédures administratives nécessaires normalement nécessaires mais déclare devant son employé « Ce sont des pêcheurs qui vont prélever quelques poissons sur nos côtes ». Et nous pouvons repartir ...

Encore une fois il fait nuit quand nous sortons du port et nous décidons de nous arrêter sur une aire proche du port. Ce sera l’occasion pour nous de déguster un premier tagine (poulet citron celui-ci) avant de nous endormir malgré le bruit ambiant.

L’anecdote du jour : contraste sur le port d’Algeciras entre l’énorme camping-car américain de touristes français et une voiture de marocain bien chargée …

Sur les quais d'Algeciras
Sur les quais d'Algeciras

Sur les quais d'Algeciras

Mercredi 16 novembre 2016 :

La nuit a été très moyenne car le vent a soufflé très fort cette nuit faisant bouger nos abris respectifs et notamment celui de Jean-Michel qui dort dans une tente de toit et a dû se replier dans sa voiture.

Nous reprenons néanmoins vaillamment l’autoroute, marocaine cette fois. Nous passons au large de Rabat puis Casablanca pour atteindre Marrakech et son camping vers 18h 30 sous une douce chaleur.

Oued Krâa : en route !

Nous nous installons au beau camping du Relais, profitons des douches, de l’internet ... le luxe quoi.

Près de nous un compagnon de route insolite !

Un vélo biplace aménagé !

Un vélo biplace aménagé !

L’anecdote du jour : sur chaque pont surplombant l’autoroute, un militaire. Et deux motards de la gendarmerie marocaine à chaque entrée/sortie.

Ce n’est pas la caravane de Taxi Brousse 85 qui motive ce déploiement de force mais la COP22 qui se tient en ce moment à Marrakech ! Et explique les nombreuses grosses voitures noires qui nous doublent à grande vitesse sur l'autoroute.

 

Jeudi 17 novembre 2016 :

Après une bonne nuit, nous reprenons la route vers 8h. Au menu, 200 kms d’autoroute jusqu’à Agadir pour rejoindre la nationale 1 que nous suivrons jusqu’à notre destination finale un millier de kms plus loin. Sur cette route on comprend vite qu’on va devoir changer de rythme : travaux en permanence obligeant à des petites pistes de déviation, cols de montagnes où l’on reste bloqués à 5 km/h derrière des camions … tout y passe.
Et comme d’habitude c’est à 18h 30 environ, nuit tombée que nous atteignons notre but : l’auberge Saharaouie chez Saliha. Nous avons en effet dans notre chargement, en plus du matériel de pêche, une enceinte et une console de son destinée à des musiciens locaux récupérés en Vendée.

Pour changer, c’est un tagine de dromadaire qui nous attend, signe de notre arrivée dans le sud marocain !

 

L’anecdote du jour : les marocains ont un art consommé du chargement que ce soit des vélos, des mobylettes ou des camions. Un exemple avec celui-ci, doublé sur l’autoroute. Nous ne saurons jamais s’il a dû décharger une partie de son chargement au passage du tunnel à la sortie des montagnes du Haut-Atlas !

La caravane parait toute petite !

La caravane parait toute petite !

En cas de problème, ce qui est sûr, c’est que la dépanneuse est prête.

« Vintage », mais prête !

La dépanneuse.

La dépanneuse.

A suivre ...

 

 

 

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